Le député de La France Insoumise, Andy Kerbrat, a confirmé son interpellation à Paris, où il a été surpris en train d'acheter une drogue de synthèse.

Bien qu'il ait été contrôlé en possession de stupéfiants le 17 octobre, il n'a pas été placé en garde à vue et est attendu pour une convocation dans le cadre d'une ordonnance pénale.

Agé de 34 ans et réélu dans la 2ème circonscription de Loire-Atlantique, Andy Kerbrat a admis les faits, précisant que les éléments trouvés sur lui comprenaient 1,35 g de 3-MMC, une substance dont les effets sont comparables à ceux des amphétamines.

Dans un communiqué, il a exprimé sa volonté d'assumer ses actes et a indiqué qu'il se mettait à la disposition de la justice.

Il a également évoqué des problèmes personnels et des fragilités psychologiques qui l'ont conduit à consommer des drogues de synthèse, reconnaissant une forme d'addiction.

Le député a souligné l'importance de considérer ce problème comme une question de santé publique.

Il a exprimé son engagement à lutter contre cette addiction et a annoncé son intention de suivre un protocole de soins.

En attendant, il a décidé de suspendre ses activités parlementaires, tout en assurant que son équipe restera disponible pour les habitants de sa circonscription.

Andy Kerbrat a présenté ses excuses à ses électeurs, à son groupe parlementaire ainsi qu’aux militants de La France Insoumise et du Nouveau Front Populaire, et a regretté que cette affaire ait été divulguée par un média avant qu'il ait pu en discuter avec ses proches.