Publié le vendredi 26 juillet 2024
Cambriolage audacieux de la bijouterie Maty à Nantes : un homme de 39 ans mis en examen et en détention provisoire
Un homme de 39 ans, sans domicile fixe, a été mis en examen pour le cambriolage audacieux de la bijouterie Maty à Nantes, survenu dans la nuit du 13 au 14 juin 2024.
Le procureur de la République de Nantes a rendu l'annonce vendredi 26 juillet.
L'infraction a été réalisée en creusant un trou dans le sol de l'appartement situé à l'étage supérieur de la bijouterie, suivi de l'activation d'un incendie destiné à effacer les traces du cambriolage.
Les investigations, facilitées par les images de vidéosurveillance, ont révélé la présence d'un seul individu sur les lieux lors des faits, après une période de repérage préalable.
L'homme, interpellé le 24 juillet et placé en garde à vue, possède un casier judiciaire comportant quatre condamnations, notamment pour des actes de violence, des menaces de mort et des infractions liées aux stupéfiants.
Lors des perquisitions effectuées à ses divers lieux de résidence et dans son véhicule, les enquêteurs ont découvert un bijou volé ainsi que des vêtements similaires à ceux vus sur les caméras de sécurité.
Le suspect a reconnu son implication dans le cambriolage, détaillant sa méthode pour pénétrer dans l'appartement par le biais du plancher, et indiquant qu'il avait fui par le toit après avoir déclenché l'incendie.
Il avait également pris des précautions en se munissant d'une combinaison blanche et en protégeant la zone d'intrusion avec des bâches.
La valeur des objets dérobés est estimée à 350 000 euros.
L'homme a expliqué avoir perdu le butin, affirmant qu'un fournisseur d'héroïne en Espagne lui aurait dérobé les bijoux alors qu'il cherchait à se procurer de la drogue pour sa consommation personnelle.
Le juge d'instruction a décidé de le mettre en examen pour vol par effraction, aggravé par le fait qu'il portait un masque pour dissimuler son visage, ainsi que pour dégradations par un moyen dangereux.
Actuellement en détention provisoire, le mis en cause risquerait jusqu'à dix ans d'emprisonnement.