Une cyberattaque a été signalée dans la nuit du 4 au 5 octobre, ciblant en priorité la clinique mutualiste La Sagesse, située à Rennes en Bretagne.

Les autres établissements du groupe Hospi Grand Ouest, qui compte au total neuf sites en Bretagne et dans les Pays de la Loire, ont été placés sous un régime informatique réduit afin de limiter la propagation de l'attaque.

La cellule de crise activée à La Sagesse travaille activement pour contenir la situation.

Parallèlement, des précautions ont été instaurées dans les autres cliniques, qui fonctionnent désormais sans accès à Internet, privilégiant les méthodes traditionnelles de gestion des dossiers.

En Loire-Atlantique, deux cliniques sont concernées par ces mesures : la clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire et la clinique Jules Verne à Nantes.

En Vendée, le centre de réhabilitation Villa Notre Dame à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et la clinique Sud Vendée à Fontenay-le-Comte sont également affectés.

Nathalie Urvoas, responsable de la communication du groupe, souligne l'importance de protéger le système d'information, ce qui a nécessité une adaptation des activités vers des méthodes papier.

Les équipes informeront les patients au fur et à mesure de l'évolution de la situation et des efforts sont entrepris pour garantir la continuité des soins.

Dans certains établissements où des interventions chirurgicales ont lieu, certaines opérations pourraient être différées en raison de la limitation des outils informatiques et des impératifs organisationnels.

Par ailleurs, les experts en cybersécurité du groupe travaillent à la fois pour prévenir d'éventuelles extensions de l'attaque et pour déterminer ses origines afin d'en comprendre les ramifications.

Une communication officielle est prévue dans les jours suivants pour faire un point détaillé sur la situation dans chaque établissement.