Ce jeudi, les dockers poursuivent leur grève lancée la veille sous l'égide de la CGT, entraînant l'immobilisation totale des installations au port de Nantes-Saint-Nazaire.

Ils sont en protestation contre la réforme des retraites, demandant son exclusion pour leurs métiers en raison de la pénibilité de leurs conditions de travail. À Nantes, environ vingt dockers ont bloqué un accès au port provenant de la route de Pornic.

Un dispositif similaire a été observé à Saint-Nazaire, où les travailleurs portuaires ont entravé l'accès aux terminaux.

La circulation sur la RD 100 est perturbée, s'étendant de Saint-Nazaire à Donges, avec des fermetures signalées aux points stratégiques, incluant le giratoire RD4/RD100 et le Pont de Saint-Nazaire.

Cette "journée port mort" s'inscrit dans le prolongement d'un mouvement de grève entamé la veille.

Les dockers expriment leur désaccord concernant la réforme des retraites, soulignant la dureté de leur travail.

Yannick Joly, représentant de la CGT 44, déclare : "Nos métiers sont reconnus comme pénibles, avec une perte d'environ 7 à 8 ans d'espérance de vie.

Il est donc essentiel que nous puissions bénéficier d'une retraite appropriée." Il ajoute que le président Macron avait initialement garanti que la réforme ne les affecterait pas.

Joly insiste aussi sur la nécessité d’un dialogue, demandant une date de négociation impliquant les ministères concernés et les employeurs, afin de trouver une issue au conflit.

En attendant, la fédération CGT des ports et docks prévoit d’autres actions de mobilisation prévues du 18 au 20 mars prochain.