Les maraîchers en Loire-Atlantique ont été durement touchés par les récentes inondations, avec des conséquences dramatiques pour de nombreux exploitants agricoles. À Belligné, à une cinquantaine de kilomètres de Nantes, Prosper Cochet a vu ses récoltes être complètement anéanties par les fortes pluies des derniers jours.

Les tunnels dans lesquels il cultive ses tomates n'ont pas été suffisants pour les protéger de l'excès d'eau, laissant le maraîcher désemparé face à la situation.

Pour lui, ces inondations sont bien pires que la sécheresse, car elles rendent impossible toute intervention pour sauver ses cultures.

Installé depuis six ans à Belligné, Prosper Cochet redoute que ces dégâts compromettent son chiffre d'affaires pour l'année.

Les pommes de terre pourrissent dans la gadoue, tandis que la maladie attaque les productions déjà en cours.

Malgré l'entraide entre voisins, le maraîcher se sent impuissant face à ces événements.

L'augmentation des précipitations liée au dérèglement climatique accentue les risques d'inondations dans les zones déjà touchées par la sécheresse.

Les sols, incapables d'absorber rapidement les grandes quantités d'eau, sont davantage exposés aux conséquences des intempéries.

Cette situation est également aggravée par l'activité humaine et l'artificialisation des sols, perturbant le cycle naturel de l'eau.