Des manifestants écologistes ont été dispersés près de Nantes et une attaque a été perpétrée sur un site de Lafarge dans l'Eure.

Les militants étaient présents pour dénoncer l'impact climatique de l'industrie du béton. À Saint-Herblain, près de Nantes, plusieurs dizaines de manifestants se sont réunis devant un site Lafarge.

Vêtus de combinaisons blanches à capuche et le visage masqué, ils ont été dispersés par les forces de l'ordre lundi à la mi-journée.

Des inscriptions telles que "attention cimenterie" et "béton armé" ont été peintes en rouge sur des panneaux de signalisation routière.

Ce rassemblement fait suite à des actions similaires qui ont eu lieu dans toute la France ce week-end.

Organisées par les Soulèvements de la Terre, Extinction Rebellion et Youth for Climate, ces manifestations ont eu lieu sur des chantiers routiers et des sites de production de sociétés de BTP, dont Lafarge (Holcim).

Dans l'Eure, à Val-de-Reuil, un site Lafarge a été forcé dimanche après-midi par environ cent personnes masquées.

Le gardien du site aurait été "séquestré" pendant une dizaine de minutes avant l'intervention de la police.

Les manifestants ont été dispersés à l'aide de gaz lacrymogènes.

Une enquête est actuellement en cours pour évaluer les dommages causés.

La production de ciment et de béton est responsable de 8% des émissions mondiales de CO2, dépassant ainsi le secteur du transport aérien et maritime réunis.

Des professionnels reconnaissent cette réalité.

Le préjudice causé par l'attaque du site Lafarge en Eure devrait être évalué dans la semaine et le site ne pourra pas fonctionner normalement aujourd'hui.

Les manifestants ont souligné que leur action visait à remettre en question une filière industrielle écocide et non à nuire à des individus.

Ces informations proviennent du contenu original de l'article intitulé "Actions contre Lafarge : Une manif dispersée près de Nantes, un site attaqué dans l’Eure".