Publié le jeudi 21 novembre 2024
"À partir du 1er janvier 2025, la ZFE du Havre restreindra l'accès aux véhicules polluants : ce que les résidents doivent savoir"
Une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) sera instaurée au Havre à compter du 1er janvier 2025, suivant les directives législatives applicables aux grandes agglomérations.
Cette nouvelle réglementation vise à réduire la circulation des véhicules les plus polluants dans les zones urbaines densément peuplées afin d'améliorer la qualité de l'air.
Dans le cadre de cette ZFE, les restrictions s'appliqueront aux voitures particulières, poids lourds et deux-roues motorisés. À partir de la date d'entrée en vigueur, les véhicules considérés comme "non classés" ainsi que ceux avec une vignette Crit'air 4 et 5 seront exclus de la circulation.
Cela inclut les voitures particulières immatriculées avant le 1er janvier 1997, les véhicules utilitaires légers immatriculés avant le 1er octobre 1997, les poids lourds immatriculés avant le 1er octobre 2001, et les deux-roues immatriculés avant le 1er juin 2000.
Cette restriction sera effective tous les jours, 24 heures sur 24.
Il est estimé que cette mesure touchera moins de 1 % du parc automobile de l'agglomération.
La zone concernée sera délimitée par la rocade RD 6382 et le canal de Tancarville, avec certaines exceptions pour les communes d'Octeville-sur-Mer et de Fontaine-la-Mallet.
Les accès resteront réservés pour les hôpitaux locaux et un parking-relais.
Les résidents souhaitant accéder à cette zone doivent veiller à ce que leurs véhicules respectent les normes établies, sous peine d'amendes variant entre 68 et 135 euros.
Il sera également nécessaire de détenir une vignette Crit'air, qui atteste du niveau d'émission polluante du véhicule, avec des spécificités liées à son âge et au type de carburant.
Enfin, le Havre Seine Métropole prévoit de discuter lors d'un prochain conseil communautaire la possibilité d'octroyer des aides financières aux propriétaires de véhicules non classés touchés par cette réglementation.
Ces aides pourraient s'ajouter à celles déjà offertes par l'État.