Education : une grève prévue ce mardi Ce mardi, un mouvement de grève est prévu dans l'Éducation nationale, à l'initiative de plusieurs syndicats, dont le Snes, principal syndicat des collèges et des lycées, ainsi que la CGT Éduc'action et Sud Éducation.

Cette décision fait suite à une réunion inter-syndicale qui a eu lieu vendredi dernier.

Une manifestation est prévue à 14h00 à Paris, au départ de la place de la Sorbonne (5e arrondissement), en direction du ministère de l'Éducation.

Les principaux points de revendication des syndicats concernent la mise en place des réformes du "choc des savoirs" pour l'année scolaire prochaine.

Ces réformes, annoncées par Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Éducation, visent à relever le niveau des élèves, notamment par la création de groupes de niveau en français et en mathématiques pour les classes de 6e et 5e.

Les textes officiels prévoyant la mise en place de ces groupes de niveau au collège seront présentés jeudi au Conseil supérieur de l'Éducation (CSE), qui est une instance consultative regroupant la communauté éducative.

En plus de cette journée de grève, les syndicats ont appelé à une "semaine d'actions du 5 au 9 février" afin de défendre l'école publique, d'exiger des discussions immédiates sur les salaires et l'abandon des mesures "chocs des savoirs".

Outre cette mobilisation du mardi, les syndicats prévoient également toute une série d'actions tout au long de la semaine, sous forme de rassemblements ou d'initiatives locales.

Jeudi dernier, une première journée de mobilisation a déjà eu lieu à travers la France, avec un taux de grévistes s'élevant à 20,26% selon les chiffres du ministère de l'Éducation.

Fait intéressant, la ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, sera auditionnée cet après-midi à l'Assemblée nationale.

En poste depuis le 11 janvier, elle fait face à plusieurs polémiques successives et devra répondre aux questions des députés de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation concernant son action.

La ministre a le soutien d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal, a affirmé dimanche Marie Lebec, ministre chargée des Relations avec le Parlement.

Ainsi, cette journée de grève et les actions prévues tout au long de la semaine témoignent des préoccupations des syndicats quant aux réformes envisagées dans l'Éducation nationale, tandis que la ministre de l'Éducation nationale se retrouve sous les feux des projecteurs pour justifier ses actions.

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