Le 12 novembre, le centre hospitalier de Neufchâtel-en-Bray, situé en Seine-Maritime, a réouvert 15 lits de médecine générale qui avaient été fermés depuis le printemps 2023.

Cette fermeture avait contraint les habitants à se rendre à Dieppe ou Rouen pour leurs hospitalisations.

Grâce à l'engagement des élus locaux et à un partenariat avec le CHU de Rouen, des médecins ont pu être recrutés pour soutenir cet hôpital de proximité.

Avec une population de 4 700 habitants, Neufchâtel-en-Bray voit 20% de ses résidents âgés de 75 ans et plus.

Depuis avril de cette année, l'hôpital, construit en 1955, n’avait plus la capacité d'accueillir des patients en raison d'une pénurie de médecins, bien que d'autres services tels que des consultations et un centre de permanence des soins soient restés fonctionnels.

Le maire de la ville, Xavier Lefrançois, a exprimé sa détermination à ne pas laisser l'hôpital devenir uniquement un établissement pour seniors.

Pendant 18 mois, la fermeture des lits avait éloigné les patients de leur entourage familial lors de leurs hospitalisations.

La réouverture marque donc une étape significative, avec des chambres modernes et bien équipées.

Le nouveau service de médecine polyvalente disposera toujours de deux médecins présents en permanence.

L'un d'eux sera en poste permanent, tandis qu'une équipe tournante d'un à deux médecins fournira un soutien ponctuel.

Le directeur délégué de l'hôpital a souligné l'attractivité de cette option qui offre une pratique de proximité tout en ménageant des liens avec le CHU de Rouen.

Les médecins qui rejoindront le service ont déjà eu des expériences précédentes au sein de l'hôpital néo-châtelais et ont trouvé l'idée de travailler dans un tel environnement séduisante, grâce à une complémentarité avec le CHU.

La réouverture des lits concerne un bassin de plus de 30 000 habitants du pays de Bray.

La cheffe de service, docteur Poulingue, a précisé que l'objectif principal est d'assurer des soins de proximité en collaboration étroite avec les médecins généralistes locaux.

Parmi les pathologies prises en charge, on trouve notamment le diabète, l'insuffisance cardiaque et des soins d'addictologie.

Des compétences en soins palliatifs seront également disponibles.

De plus, un projet de création d'un centre de transfusion est envisagé d'ici 2025 pour enrichir l'offre de soins de l'établissement.