La ville de Sotteville-lès-Rouen a récemment mis en place une brigade dédiée à la protection de l'environnement pour lutter contre les incivilités liées aux dépôts d'ordures sauvages.

Composée de deux agents assermentés de la police municipale, cette brigade a été formée à l'été 2024 pour intercepter les contrevenants en fouillant les encombrants à la recherche d'éléments permettant de les identifier.

Dans certains quartiers, tels que celui situé à l’angle des rues Paul-Éluard et Maurice-Blot, des déchets peuvent s'accumuler sur les trottoirs, malgré l'effort de la Métropole qui effectue des nettoyages mensuels.

Marie Duclos, agent de proximité, souligne que ce phénomène est devenu habituel : "Une fois que c'est nettoyé, cela recommence presque immédiatement." Les agents disposent d'outils sophistiqués, dont des lunettes laser et des caméras de vidéoprotection mobile, pour repérer et documenter les dépôts sauvages.

Tanguy, l'un des agents, indique qu'il cherche à établir une adresse liée aux déchets afin de procéder à des verbalisation.

Les amendes infligées peuvent varier entre 135 euros et 1 500 euros, selon la gravité de l'infraction.

En outre, une caméra mobile mise en service en juin 2024 a démontré son efficacité.

Priscillia Lefebvre, responsable de la police municipale de Rouen, affirme que son déploiement a permis d'éliminer les dépôts sauvages dans la rue Bérégovoy, et des mesures similaires seront envisagées pour d'autres zones problématiques.

Bien que les dépôts sauvages ne soient pas spécifiquement plus présents à Sotteville-lès-Rouen que dans d'autres municipalités de la Métropole, la mairie a décidé d'en faire une priorité.

Alexis Ragache, le maire, met en avant l'impact négatif de ces déchets sur la qualité de vie des habitants, signalant qu'ils entraînent un sentiment d'abandon et de dégradation de l'environnement quotidien.