
Publié le vendredi 03 octobre 2025 dans la rubrique Paris
« Amine Mojito », l'influenceur aux piqûres de seringue, condamné à six mois de prison ferme et 1 500 euros d'amende pour ses actes provocateurs en public.
Un influenceur connu sous le nom d'« Amine Mojito » a été condamné à un an de prison, dont six mois de peine ferme, par le tribunal correctionnel de Paris.
Ce verdict fait suite à des vidéos dans lesquelles il apparaissait en train de piquer des passants avec une seringue vide dans la rue.
En plus de sa peine d'emprisonnement, Ilan M., son vrai nom, a été sanctionné d'une amende de 1 500 euros et d'une interdiction de détenir ou de porter une arme pendant une durée de trois ans.
La partie ferme de la peine a été assortie d'un mandat de dépôt, entraînant une incarcération immédiate, tandis que les six mois restants sont avec sursis, accompagnés d'une mise à l'épreuve de deux ans.
Lors de son procès, l'individu a affirmé qu'il prévenait toujours ses victimes en disant qu'il s'agissait d'une blague, mais a également reconnu que dans le cas d'un quinquagénaire ayant porté plainte contre lui, il n'avait pas eu la possibilité de le rassurer, car celui-ci s'était enfui.
Les vidéos, largement diffusées sur des plateformes comme TikTok, montraient Ilan M.
masqué, s'approchant par surprise de personnes dans des lieux publics et les piquant avant de simuler une poursuite.
Ce type d'activité a suscité des réactions préoccupantes au sein de la société, particulièrement dans un contexte d'augmentation des plaintes pour des actes similaires.
Le prévenu a déclaré qu'il avait entrepris cette démarche pour attirer l'attention sur les réseaux sociaux, espérant promouvoir un projet lié au fitness, s'inspirant de vidéos virales réalisées au Portugal.
Malgré le succès apparent de ses publications, il a affirmé ne pas avoir tiré de profits financiers de son activité sur ces plateformes.
Le procureur, soulignant le climat d'anxiété autour de ces incidents, avait demandé une peine de quinze mois, dont dix en détention à domicile avec un bracelet électronique, en raison des nombreuses plaintes répertoriées, particulièrement pendant la Fête de la musique, lors de laquelle 145 signalements avaient été enregistrés, bien que peu aient pu être vérifiés.