Une dizaine de Mahorais se retrouvent actuellement bloqués en métropole, hébergés dans une base de loisirs située à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Leur retour vers Mayotte est compromis après le passage du cyclone Chido, étant donné que l'aéroport local est fermé.

Certains d'entre eux étaient en vacances à Dubaï avant d'être rapatriés en France, mais se trouvent maintenant sans solution de retour, loin de leurs familles et de leurs domiciles.

Dix jours après la catastrophe, les seuls vols à destination de Mamoudzou sont réservés aux opérations de secours, rendant impossible le voyage pour les Mahorais en transit.

Faridy Attoumane, délégué de Mayotte à Paris, suggère que La Réunion pourrait servir de point de transit, permettant aux personnes concernées de se rapprocher de leurs familles, à seulement deux heures de vol de l'île.

Addidja Halifa, une habitante de Mtsamboro, se trouve dans la même situation avec son fils, étudiant.

Elle exprime son besoin de proximité avec sa famille, soulignant qu’en dépit des assurances de sécurité, l’incertitude sur la situation de leurs proches peut être très pesante.

Le Conseil départemental de Mayotte évalue le nombre de Mahorais en attente à plusieurs dizaines.

Bien que des vols de retour soient envisagés, ceux-ci ne devraient pas être programmés avant la fin de l'année.