La ligne de tramway T12, mise en service en décembre dernier, continue de rencontrer des difficultés en matière de ponctualité, bien que des améliorations soient attendues.

Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, a déclaré lors d'une visite sur la ligne que des efforts demeurent nécessaires de la part de l'opérateur.

L'un des principaux problèmes identifiés est le recrutement des conducteurs.

Actuellement, Transkéo, l’entité en charge du T12, a réussi à embaucher 50 conducteurs sur les 55 requis, un progrès notable par rapport aux 36 employés en décembre.

Toutefois, certains de ces nouveaux conducteurs sont toujours en formation, celle-ci prenant environ neuf mois.

Valérie Pécresse a également souligné l'importance de fidéliser ces conducteurs en améliorant leur rémunération afin de les inciter à ne pas se tourner vers des emplois concurrents.

En outre, des défis techniques liés aux 25 rames Alstom, bien que récentes, impactent également le service.

Concernant la fréquence des trams, la ligne T12 devrait normalement offrir un passage tous les dix minutes durant les heures de pointe, et toutes les 15 minutes pendant les heures creuses.

Bien que des avancées soient notées, la présidente a reconnu qu'il était essentiel que l'opérateur redouble d'efforts.

L'opposition communiste à la région critique les nombreuses suppressions de services, lesquelles varient entre 5 et 20% par jour.

En réponse à ces difficultés, Transkéo, co-entreprise entre SNCF Voyageurs et Keolis, risque de perdre l'exploitation de la ligne au profit d'une société liée à la RATP d'ici 2026.

Enfin, les usagers du T12 devraient être dédommagés pour les retards accumulés sur au moins trois mois, bien que ces compensations ne soient pas prévues avant mars 2025, une perspective jugée insatisfaisante par les élus d'opposition.