Suite à l'agression de Samara, une adolescente de 13 ans à Montpellier, la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a affirmé que le collège Arthur-Rimbaud n'avait pas fait preuve de négligence dans cette affaire.

Selon une enquête administrative ordonnée par le ministère, il ressort que les équipes éducatives ont agi de manière appropriée en suivant l'élève concernée et en intervenant avant le drame.

La ministre a souligné que malgré les circonstances tragiques, il n'a pas été identifié de situation de harcèlement scolaire dans ce cas.

En revanche, l'enquête a mis en lumière le rôle préjudiciable des réseaux sociaux, notamment la diffusion d'images véhiculant du mépris et de la haine.

Nicole Belloubet a appelé à une approche ferme envers les élèves agresseurs, incitant les chefs d'établissement à prendre des mesures disciplinaires appropriées, voire des exclusions si nécessaire.

Elle a également plaidé pour une harmonisation des sanctions dans le premier degré.

Par ailleurs, la ministre a rappelé sa position sur l'excuse de minorité, soulignant son opposition à des atténuations de peine pour les mineurs.

Toutefois, elle a admis que le débat pourrait être ouvert à ce sujet, tout en restant attachée à ses convictions passées.

En conclusion, Nicole Belloubet estime que l'école, malgré certains défis, reste un rempart contre la violence et promeut l'autorité et le respect des règles comme des valeurs fondamentales pour assurer un environnement sain et sécurisé pour tous les élèves.