Le procureur de la République de Crépol a appelé à la prudence et à "ne pas se faire justice en dehors de la loi" suite aux événements tragiques survenus dans la région.

Alors que l'enquête avance rapidement, le procureur a souligné l'importance de laisser les forces de l'ordre et les magistrats mener leurs investigations afin d'établir les responsabilités et les circonstances exactes des faits.

Pour ceux qui s'opposent par des actes de violence illégitime, des sanctions seront prises.

Au total, 24 personnes ont été placées en garde à vue, tandis que cinq policiers ont été blessés lors des violences survenues au cours du week-end.

Parmi les interpellations effectuées, 17 militants de l'ultra-droite ont été appréhendés suite à leur incursion dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère.

Par ailleurs, sept autres personnes ont été arrêtées lors de contrôles effectués par les forces de l'ordre.

Parmi ces individus, trois jeunes d'extrême-droite ainsi que quatre jeunes de la Monnaie ont été trouvés en possession d'armes ou d'objets pouvant servir d'armes (couteaux, club de golf, poing américain, matraque télescopique).

Le procureur a également évoqué le cas d'un militant d'ultra-droite qui aurait été frappé et dénudé lors des événements survenus à la Monnaie.

Dans ce cas, la police judiciaire a été saisie afin d'identifier les auteurs de ces actes graves.

Le procureur a souligné l'inacceptabilité de ces violences, qui sont d'autant plus préoccupantes qu'elles sont perpétrées dans un contexte lié au crime commis à Crépol.

Cependant, pour le moment, il n'y a pas suffisamment d'éléments qui déterminent juridiquement un mobile raciste ou une attaque anti-blanc.

Cette brève vise simplement à rapporter les informations sans introduire de contexte supplémentaire.