Le célèbre aventurier Bertrand Piccard, également connu pour son rôle de visage de la société PrimeEnergy Cleantech, a exprimé sa honte lors d’une réunion à Genève, face à des investisseurs inquiets.

Ces derniers, présents en grand nombre, craignent de subir des pertes financières importantes, suite à la débâcle de l’entreprise, qui pourrait être évaluée à plus de 100 millions de francs.

Durant son intervention, Piccard a cherché à clarifier sa position, réaffirmant qu'il n'avait aucune responsabilité dans la faillite de PrimeEnergy Cleantech.

Il a insisté sur le fait qu'il n'était qu'un « ambassadeur sponsorisé » et qu'il n’avait jamais eu de rôle dans la gestion de la société.

Le psychiatre a avoué : « Je suis honteux, car vous avez perdu de l’argent en me faisant confiance », tout en ajoutant que, comme les investisseurs, il se devait de se considérer comme une victime dans cette affaire.

Pour illustrer sa situation, il a comparé son engagement à celui de Roger Federer en tant qu'ambassadeur de Credit Suisse, soulignant qu’il avait découvert les problèmes de PEC en même temps que les investisseurs.

Piccard a reconnu l’impact négatif de la débâcle sur l'image des énergies renouvelables et a annoncé qu'il agirait en tant qu'intermédiaire pour tenter de sauver la situation.

Les investisseurs espèrent toujours éviter la faillite de l’entreprise et ont envisagé de proposer au directeur général de renoncer aux paiements d'intérêts pour redresser la situation.

En cas d'inaction, plusieurs plaintes pourraient être déposées, y compris celle de Piccard.

Bien que sa présence ait été appréciée par une partie de l’audience, il est entendu que son image a pu en subir les conséquences.

Pour les petits investisseurs concernés, le chemin vers une résolution judiciaire semble encore long, et les résultats restent incertains.