La décision d'accorder l'Eurovision 2025 à Bâle plutôt qu'à Genève a suscité une vive déception dans la région.

Les autorités genevoises ont exprimé leur tristesse face à cette annonce, qui a été accueillie avec consternation par de nombreux acteurs locaux.

Le conseiller aux États, Carlo Sommaruga, a fait part de son indignation, estimant que Genève a été injustement négligée.

La Ville de Genève a communiqué son désarroi, déclarant qu'elle était très déçue par la sélection de Bâle comme hôte de l'événement musical prévu en mai 2025.

Elle a également tenu à remercier toutes les personnes qui ont soutenu la candidature genevoise, y compris les représentants politiques et les acteurs économiques locaux.

Malgré cet échec, la Ville a mis en avant la capacité de Genève à se mobiliser rapidement pour élaborer une proposition de qualité.

Manuel Tornare, ancien maire de Genève et conseiller national, a critiqué le rôle de l'UDC genevoise, notamment des membres de l'UDF, qui avaient menacé d'organiser un référendum pour contester le financement public du concours.

De son côté, Vincent Subilia, député et directeur de la Chambre de commerce, a soutenu que le manque à gagner pour les hôteliers genevois devrait être imputé aux Jeunes UDC, lesquels avaient exprimé leur opposition à la contribution de 30 millions de francs allouée pour l'événement.

Pour sa part, Jason Détraz, président des Jeunes UDC Genève, a précisé que le groupe n'était pas contre l'Eurovision en soi, mais s'opposait à son financement par des fonds publics.