Des retraités optent pour le divorce de convenance afin d'optimiser leurs rentes AVS.

En effet, face au refus du Conseil fédéral d'améliorer les rentes pour les couples mariés, certains retraités ont trouvé une solution astucieuse.

En effet, selon l'avocat Roger Groner, plusieurs couples choisissent de divorcer sur le papier tout en continuant à vivre ensemble.

Ce divorce fictif leur permet de bénéficier de rentes AVS plus avantageuses, sans pour autant se séparer réellement.

Cette tendance semble en augmentation, surtout chez les femmes de 64 ans qui voient dans cette pratique une façon d'optimiser leurs finances à l'approche de la retraite.

Cependant, il est à noter que ce stratagème n'est pas rentable pour tous les couples, nécessitant que les deux conjoints aient des rentes AVS proches du maximum.

Bien que cette méthode puisse sembler avantageuse sur le court terme, elle comporte certains risques, notamment en matière de succession pour les couples disposant d'une grande fortune.

En effet, en cas de décès d'un des conjoints, des impôts sur la succession peuvent être à prévoir, ce qui ne serait pas le cas en restant marié.

Ainsi, si le divorce de convenance peut être une option intéressante pour certains retraités, il convient d'analyser soigneusement les avantages et inconvénients de cette démarche avant de se lancer.