Geneva exprime sa déception après que Bâle a été sélectionnée comme ville-hôte pour l'Eurovision.

Les autorités locales soulignent cependant la rapidité avec laquelle la ville a uni ses forces pour présenter une candidature bien structurée, soutenue par des entités telles que Palexpo et Genève Tourisme, ainsi que par de nombreux acteurs politiques et économiques.

Les espoirs de Genève reposaient sur des bénéfices économiques potentiels atteignant jusqu'à 230 millions de francs.

Plus d'une centaine de critères ont été examinés pour départager les différentes candidatures.

Selon Thierry Apothéloz, responsable du Département de la cohésion sociale, le choix n'a pas été influencé par un seul argument déterminant, mais plutôt par une combinaison de divers facteurs.

Apothéloz a également évoqué le manque d'un interlocuteur unique à Genève, la candidature étant portée conjointement par la Ville et le Canton.

Il a affirmé que, bien que cette collaboration ait été efficace, elle n'était peut-être pas aussi pratique pour le comité de sélection que la soumission d’un seul représentant, comme c’était le cas à Bâle.

Il a ajouté que le concept de cybersécurité des organisateurs bâlois était perçu comme plus développé, un point crucial après les problèmes de sécurité rencontrés par Malmö lors de l'édition précédente.

De plus, la menace référendaire récemment lancée par les Jeunes UDC a également été jugée comme ayant eu un impact sur la décision finale, un avis partagé par la maire de Genève, Christina Kitsos, qui a critiqué le comportement de ce groupe sur les réseaux sociaux après l'annonce des résultats.

Enfin, les autorités genevoises ont reconnu que Bâle avait engagé davantage de ressources financières pour l'événement, alors que Genève avait prévu d’allouer 30 millions de francs.

Malgré cette déception, les responsables de Genève souhaitent plein succès à Bâle et espèrent avoir l'opportunité d'accueillir l'Eurovision en 2026, au cas où la Suisse gagnerait à nouveau le concours.