Le Conseiller fédéral Guy Parmelin a exprimé son opposition à la mise en place de subventions exceptionnelles destinées à soutenir le secteur de la sidérurgie en Suisse.

Cette déclaration survient alors que le pays fait face à une crise significative dans ce domaine, illustrée par les licenciements récents au sein de l'usine Stahl Gerlafingen et l'intention du Swiss Steel Group de réduire son effectif à Emmenbrücke.

Malgré la détérioration de la situation dans les aciéries, Parmelin souligne que de nombreuses usines en Europe subissent elles aussi des fermetures et des pertes d'emplois, même en recevant des aides financières.

Selon lui, le Conseil fédéral ne peut haltérer des changements structurels par le biais de subventions, avec des ressources limitées et sans garanties de succès.

Il redoute aussi que la création d'un précédent avec une aide à la sidérurgie amène à des demandes similaires d'autres secteurs en difficulté.

Cependant, Parmelin a mentionné que le Conseil fédéral agissait dans le cadre de la législation en vigueur, en particulier à travers des solutions comme le chômage partiel.

Des discussions ont également eu lieu avec les responsables de l'aciérie de Gerlafingen.

Le gouvernement privilégie des initiatives économiques plus générales, telles que des programmes favorisant la décarbonisation des entreprises.

En revanche, une motion au Parlement a été adoptée, demandant au Conseil fédéral de prendre des mesures urgentes pour l'aciérie de Gerlafingen.

Les membres du Conseil des États ont même évoqué la possibilité de recourir au droit de nécessité, permettant des décisions immédiates en cas de besoin.