La Confédération répond aux revendications des agriculteurs en colère en promettant des mesures concrètes.

En effet, l'OFAG reconnaît la charge administrative devenue trop lourde pour les paysans ces dernières décennies et s'engage à la réduire dans le cadre de sa nouvelle politique agricole prévue pour 2030.

Un autre point de préoccupation pour les agriculteurs concerne les produits phytosanitaires.

L'office de l'agriculture annonce ainsi le report à 2027 de l'obligation pour les agriculteurs de communiquer sur les produits qu'ils utilisent.

Quant à la question de la rémunération, l'OFAG reconnaît un manque de transparence sur le marché.

Le Conseil fédéral prévoit donc des mesures pour améliorer cette situation d'ici 2030.

Malgré cela, l'office souligne une augmentation de 30% des revenus des agriculteurs entre 2015 et 2020.

Enfin, concernant les paiements directs, l'indexation au coût de la vie n'est pas une option selon le département, car il ne s'agit pas d'un salaire versé par l'Etat aux agriculteurs, qui perdrait ainsi leur statut d'indépendants.

Malgré cette réponse en huit points apportée par l'OFAG, certains représentants du milieu agricole restent insatisfaits.

Arnaud Rochat, de Révolte agricole, déplore le manque d'écoute réelle de la part des autorités.

De son côté, Christian Hofer, directeur de l'Office fédéral de l'agriculture, souhaite maintenir le dialogue et clarifier les limites et marges de manœuvre du département.