Depuis le début de la semaine, la Suisse est en situation de déficit énergétique, selon une analyse du Global Footprint Network.

En effet, si tous les habitants de la planète adoptaient le mode de vie suisse, plus de deux planètes Terre seraient nécessaires pour subvenir à leurs besoins.

Cette surconsommation a des répercussions non seulement sur les générations futures, mais aussi sur d'autres régions du monde, comme l'a souligné l'organisation écologiste Greenpeace.

En effet, la Suisse vit actuellement au détriment de la planète en importent des ressources naturelles et en exploitant des biens communs globaux tels que l'atmosphère.

L'empreinte écologique de la Suisse est en grande partie due à sa consommation d'énergie fossile, qui représente près des deux tiers de son empreinte totale.

De plus, les besoins en terres de culture, en forêt et en prairies naturelles contribuent à hauteur de 31% à son empreinte écologique.

Comparée à d'autres pays d'Europe occidentale, la Suisse se situe dans la moyenne en termes d'empreinte écologique par personne.

Cependant, certains pays comme le Luxembourg, les États-Unis, le Canada ou encore le Qatar consomment plus de 4 fois la biocapacité mondiale disponible par personne, mettant ainsi en péril les ressources naturelles de la planète.

Cette situation souligne l'urgence pour la Suisse, et pour le monde entier, de repenser son mode de consommation et de favoriser des pratiques plus durables et respectueuses de l'environnement.