Les activistes suisses se distancient du mouvement climatique Friday For Future, suscitant l'indignation en Israël.

Sur les réseaux sociaux, le mouvement a accusé Israël de commettre un "génocide" contre les Palestiniens et d'appliquer un système "d'apartheid".

Cette déclaration a déclenché une vive réaction.

La section allemande de Friday For Future a immédiatement pris ses distances avec ce contenu controversé.

Le post en question accuse Israël de voler des terres palestiniennes et critiquent également les médias occidentaux, affirmant qu'ils refusent d'informer la population sur la réalité de la situation au Moyen-Orient.

Cependant, il est important de souligner qu'il n'y a pas d'unité au sein des différentes sections nationales du mouvement.

La section allemande s'est rapidement dissociée du contenu publié sur le compte international, affirmant qu'il ne parlait pas en leur nom.

Les sections suédoise et suisse ont également fait part de leur indépendance vis-à-vis de ces déclarations.

La section suédoise a précisé qu'elle se solidarise avec tous les Palestiniens, mais qu'elle condamne toute rhétorique antisémite ou islamophobe dans les médias, la société ou au sein du gouvernement suédois.

De son côté, la Grève du climat suisse met l'accent sur la protection de la population civile dans le conflit au Proche-Orient, condamnant à la fois les attaques du Hamas et la violence du gouvernement israélien.

Le mouvement suisse insiste sur le fait que la population civile est la victime de ce conflit et appelle à la liberté, à l'autodétermination et à la paix pour les populations palestinienne et israélienne.

Il condamne également la montée de l'antisémitisme et du racisme anti-musulman.

La Grève du climat s'oppose explicitement à tout conflit violent, mettant en garde contre une augmentation des conflits armés liée à la crise climatique.

Le mouvement est déterminé à lutter pour la justice climatique afin d'éviter ces situations.