Après plusieurs mois de fortes pluies, les agriculteurs redoutent des récoltes en baisse cette année.

En effet, la météo humide a impacté les cultures, notamment le vignoble et les foins.

La présidente d'AgriGenève souligne que malgré les difficultés, les paysans continuent de travailler avec courage, profitant des rares jours d'accalmie pour récolter ce qu'ils peuvent.

La récolte des foins a été particulièrement touchée, mais le colza a pu résister à l'excès d'eau.

En revanche, l'orge fourragère a été déclassée en raison de sa qualité insuffisante, impactant ainsi son prix.

Quant au blé, sa récolte n'ayant pas encore commencé, les craintes sont présentes en raison de la présence de fusarioses.

Cette situation pourrait entraîner une baisse de sa qualité et de son prix, le transformant en blé fourrager.

Face à une offre de céréales réduite, la présidente d'AgriGenève souligne que l'importation pourrait compenser le manque.

Cependant, cette pratique peut entraîner des déséquilibres sur les marchés, laissant les agriculteurs avec des revenus insuffisants pour vivre de leur métier.

La question demeure alors de savoir si ces difficultés se répercuteront sur les prix pour les consommateurs.