
Publié le lundi 08 avril 2024
L'impact variable de l'initiative d'allègement des primes maladie selon les cantons suisses
Selon une récente étude, il a été constaté que l'initiative visant à alléger les primes d'assurance maladie aurait un impact différent selon les cantons en Suisse.
En effet, la réduction des primes varie d'un canton à l'autre en fonction de critères, de barèmes et de modes de calculs spécifiques à chaque région.
Dans la plupart des cantons, pour déterminer si un individu a droit à des subsides, le revenu déclaré aux impôts est pris en compte, ainsi qu'une part de la fortune, mais avec des taux variant de 3 à 50%.
De plus, certains cantons prennent en considération la présence d'enfants, tandis que d'autres ne le font pas.
Cette hétérogénéité de critères fait que les chances de bénéficier d'une aide financière sont plus élevées pour les assurés à revenu modeste dans certains cantons comme Vaud, Genève ou Zoug, que dans d'autres comme Appenzell.
Cette disparité suscite des réactions divergentes.
Tandis que certains dénoncent une inégalité flagrante qu'il faudrait rectifier, d'autres estiment que ces différences sont justifiées, compte tenu du contexte spécifique à chaque canton, notamment en termes de prestations médicales et de régime fiscal.
Il est évident que le fédéralisme suisse laisse une certaine marge de manœuvre aux cantons pour définir leur propre système de réduction des primes d'assurance maladie.
Ainsi, des variations notables ont été observées, telles qu'une augmentation de 43% du subside cantonal à Bâle-Ville, et même de 165% à Genève, cantons où les primes sont particulièrement élevées.
En somme, il apparaît clairement que l'application de l'initiative d'allègement des primes maladie varie d'un canton à l'autre, reflétant la diversité du système de santé suisse et la spécificité de chaque région en matière de coûts et de prestations.