Publié le samedi 04 mai 2024
Tensions et scissions au sein des Jeunes UDC suite à l'affaire Sarah Regez et le groupe Junge Tat
Une récente affaire impliquant la responsable de la stratégie des Jeunes UDC, Sarah Regez, et des milieux d'extrême droite a secoué le parti.
Suite à la révélation de sa participation à une réunion secrète avec l'extrémiste de droite Martin Sellner, des tensions ont émergé au sein des Jeunes UDC.
Des sections cantonales modérées ont exigé que le parti se distancie clairement des groupements extrémistes et s'engage en faveur de l'ordre démocratique.
Lors d'une réunion du comité directeur à Lucerne, les membres modérés ont présenté leurs revendications, incluant la prise de distance avec le groupe d'extrême droite Junge Tat et le retrait des militants des réseaux sociaux.
La situation s'est envenimée lorsque la discussion s'est transformée en règlement de comptes, menant à des accusations d'intimidation de la part des sections modérées.
Certains membres ont exprimé leur mécontentement envers le président du parti, Nils Fiechter, qui a pris la défense de sa compagne, Sarah Regez.
Les tensions persistent au sein des Jeunes UDC, avec des sections modérées envisageant de rompre leurs liens avec le parti mère.
Les prochaines assemblées générales seront cruciales pour décider de la gestion de cette situation délicate.
Nils Fiechter, quant à lui, n'a pas répondu aux sollicitations des médias, se contentant de souligner la lutte contre l'antisémitisme en Suisse menée par les Jeunes UDC.