Un homme suisse reconnaît avoir assassiné sa femme en Thaïlande Un ancien conducteur de train suisse est passé aux aveux concernant le meurtre de sa femme thaïlandaise qui avait disparu il y a trois semaines.

Le suspect, identifié sous le nom de R., a admis qu'il avait étranglé sa femme en Thaïlande, dans la province de Nakhon Ratchasima, située dans le nord-est du pays.

La femme, Orathai P., avait été signalée comme disparue depuis le 8 janvier.

Son mari avait initialement déclaré à la police qu'elle s'était enfuie après une dispute.

Cependant, au cours de l'interrogatoire qui a duré plusieurs heures, les enquêteurs ont relevé des contradictions dans le discours de R.

Finalement, il a avoué avoir étranglé sa femme lors de cette dispute et avoir ensuite dissimulé son corps dans un champ de maïs à environ six kilomètres de leur domicile commun.

Les autorités ont également découvert que de l'argent avait été transféré sur le compte bancaire du mari le 8 janvier, soit le jour de la disparition de la victime.

La sœur d'Orathai a précisé que la défunte ne possédait plus que 2000 bahts (environ 50 francs suisses) sur son compte.

R.

a affirmé que sa femme avait elle-même effectué ce transfert d'argent pour rembourser une dette, en utilisant une application bancaire.

Toutefois, la police enquête toujours sur cette version des faits.

Selon les médias thaïlandais, Orathai aurait hérité d'une somme de plus de 13 millions de bahts (environ 315 000 francs suisses) de son premier mari suisse, décédé en 2021.

Elle avait ensuite épousé R., un ancien conducteur de train, et le couple s'était installé en Thaïlande il y a deux ans.

Les médias ont également évoqué la possibilité que la disparition d'Orathai soit liée à d'éventuelles dépenses excessives liées à son héritage, étant donné sa dépendance aux jeux de casino.

L'enquête se poursuit et les autorités continuent d'examiner les différentes pistes liées à ce meurtre tragique.

En cas d'urgence ou pour signaler tout acte de violence, les numéros d'appel d'urgence sont les suivants : police (117), urgences médicales (144), main tendue pour les adultes (143) et Pro Juventute pour les jeunes (147).

Des services d'aide aux victimes, tels que l'Aide aux victimes LAVI et Violencequefaire (qui garantit l'anonymat et une réponse dans les trois jours), sont également disponibles pour ceux qui en ont besoin.