Une augmentation significative des signalements d'incidents racistes a été observée l'année dernière en Suisse, selon un communiqué de la Commission fédérale contre le racisme (CFR) et de l'ONG humanrights.

Les discriminations, principalement xénophobes et anti-Noirs, ont été signalées dans divers environnements, tels que les milieux éducatifs, le lieu de travail et l'espace public.

En effet, plus de 180 cas de discriminations ont été rapportés dans des cadres éducatifs, notamment à l'école.

Des situations inacceptables ont été évoquées, comme le cas d'un enfant de 11 ans traité de façon raciste sur un groupe WhatsApp de sa classe, sans intervention de l'établissement scolaire.

Face à cette montée du racisme, la CFR et humanrights appellent à renforcer la prévention en milieu scolaire, avec une sensibilisation des élèves et une formation adéquate du personnel.

Il est également souligné l'importance de mettre en place des moyens d'intervention efficaces.

La xénophobie et le racisme anti-Noirs ont été les motifs de discriminations les plus courants en 2023, mais d'autres formes de racisme, comme les racismes anti-Arabes, anti-musulmans et l'antisémitisme, ont également augmenté en lien avec des événements internationaux.

La mobilisation citoyenne contre la diffusion de préjugés et de messages discriminatoires s'est renforcée lors des périodes électorales et de votations en 2023.

La CFR et humanrights insistent sur la nécessité d'un changement urgent dans les milieux éducatifs, politiques, professionnels et résidentiels pour lutter contre le racisme.