Le mardi 17 décembre, le trafic aérien des aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan sera complètement immobilisé en raison d'une grève organisée par le principal syndicat des contrôleurs aériens français, le SNCTA. À Montpellier, seul un vol matinal à destination de Paris sera maintenu, à 6 heures.

Cette interruption a été déterminée suite à un mouvement de contestation des contrôleurs, mécontents des discussions en cours sur l'organisation de leur travail.

En réponse à cette grève, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a recommandé aux compagnies aériennes de réduire leurs opérations pour mieux gérer le nombre restreint de contrôleurs disponibles et minimiser les désagréments pour les passagers déjà présents dans les aéroports.

L'administration a également conseillé aux voyageurs de repousser leurs déplacements, invitant chacun à consulter leur compagnie aérienne pour des informations actualisées concernant leurs vols.

La DGAC a précisé que les services de navigation seraient fermés du mardi matin jusqu'au mercredi à l'aube, entraînant l'annulation des vols d'arrivée et de départ dans ces aéroports.

Hormis le vol vers Paris, tous les autres vols seront affectés.

D'autres aéroports, comme celui de Lyon-Saint-Éxupéry, subiront également des perturbations, avec une réduction de 60 % des vols, tandis qu'AJaccio devrait connaître des retards tout au long de la journée.

L'aéroport de Béziers-Cap d'Agde, quant à lui, n'aura rien de programmé ce jour-là.

Le SNCTA a justifié son mouvement de grève en dénonçant l'interruption soudaine des négociations sur l'organisation du travail dans les centres de contrôle des aérodromes d'Ajaccio, Lyon et Montpellier, affirmant que cela compromet la situation des contrôleurs aériens.