La Haute-Garonne se prépare à un sévère remaniement au sein de son conseil départemental, avec la suppression prévue de 500 postes parmi un effectif total de 7 000 agents.

L'annonce, reçue par les fonctionnaires par le biais d'une messagerie, a suscité une vive réaction, de nombreux agents exprimant leur indignation.

Raphaël Crouset, délégué CGT, déplore le manque de concertation : "Nous l'avons appris par messagerie, comme tous les agents de la collectivité".

Parmi les postes supprimés, une majorité concerne des contractuels.

Léo Bert-Cuillet, un agent technique âgé de 24 ans, se dit désemparé par cette nouvelle, témoignant que même son supérieur hiérarchique n'avait pas été informé à l'avance : "On était tous sidérés".

Les raisons évoquées par l'institution pour justifier cette décision radicale reposent sur l'impératif de réaliser 164 millions d'euros d'économies.