Des centaines de squatteurs, récemment expulsés de Saint-Martin-du-Touch, ont trouvé refuge dans un bâtiment désaffecté de la faculté du Mirail.

Selon les autorités, environ 200 individus, majoritairement des migrants d'origine subsaharienne, ont investi ces anciens locaux de l'ISTHIA.

Cette occupation a suscité des inquiétudes parmi les habitants voisins, qui redoutent des problèmes de vandalisme ou de vol.

Certains d'entre eux ont même contacté les autorités compétentes pour signaler cette situation.

L'université Jean-Jaurès, propriétaire du bâtiment, a également souligné les risques liés à cette occupation, affirmant que le site ne répond pas aux exigences de sécurité nécessaires.

En effet, le bâtiment, déjà fermé depuis avril et destiné à être détruit prochainement, ne dispose pas d'un accès à l'eau et l'électricité y est fortement limitée.

Cette reconstitution rapide d'un nouveau squat avec la même population démontre, selon les associations d'aide aux migrants, l'inefficacité des expulsions systématiques des lieux occupés illégalement.

Malgré les préoccupations soulevées, il semble que la sécurité renforcée de la faculté, due au plan Vigipirate, ne sera pas renforcée davantage dans les prochains jours.