Les intermittents du spectacle ont manifesté à Toulouse pour défendre leur régime spécifique d'assurance chômage.

Un cortège de 50 personnes s'est rendu devant le siège du Medef, principal syndicat patronal, pour faire entendre leurs revendications.

En effet, les négociations sur les droits des intermittents dans le cadre de la réforme de l'assurance chômage sont en cours et doivent être finalisées d'ici le 10 novembre.

Ces derniers sont régulièrement la cible des politiques cherchant à réduire leur régime spécifique.

Le Medef et trois organisations syndicales réclament ainsi une économie de 15%.

Selon le Medef, le régime spécifique des intermittents du spectacle affiche toujours un déficit de plus de 953 millions d'euros, tandis que le régime général de l'assurance chômage a généré un excédent de 4,3 milliards d'euros en 2022.

La CGT Spectacle conteste ces chiffres, affirmant qu'ils ne prennent pas en compte l'ensemble des salariés du secteur.

Malgré des avancées obtenues lors des négociations, telle que la prise en compte du congé paternité et les franchises appliquées aux gros salaires, les intermittents demeurent inquiets quant à l'issue des discussions.

Ils craignent que les avancées obtenues soient remises en question au niveau interprofessionnel.

De plus, le gouvernement prévoit une ponction de 12 milliards d'euros sur 3 ans sur l'excédent de l'UNEDIC pour financer le nouveau service France Travail.

Les négociations sur le régime spécifique de l'intermittence devront être conclues d'ici le 10 novembre.

Les intermittents du spectacle continuent donc de se mobiliser pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits.