Publié le dimanche 22 septembre 2024
Opération familiale : un homme de 34 ans et sa complice revendaient des voitures volées pour 150 000 euros
Un homme de 34 ans, avec l’aide de sa famille, a été impliqué dans une opération de revente de véhicules volés, incluant des modèles tels que la Renault Captur, la Citroën Cactus, ainsi que divers modèles de Peugeot et même un Renault Master dérobé aux Pays-Bas.
Les enquêteurs de l’unité spécialisée des atteintes aux biens à Toulouse estiment que ce réseau a généré un chiffre d'affaires de plus de 150 000 euros dans les huit premiers mois de 2024.
L’enquête a été menée après le vol d'une Audi Q3 à Toulouse, dont le propriétaire a immédiatement signalé la disparition et signalé le système GPS installé sur le véhicule.
Grâce à ce dispositif, les policiers ont pu localiser la voiture sur un parking à Narbonne.
Des opérations de surveillance, des écoutes téléphoniques et des filatures ont permis de remonter jusqu'à celui qui dirigeait ce réseau de trafic.
Sa compagne et sa mère ont également été impliquées, la première aidant à obtenir de faux documents et la seconde à encaisser les paiements via des comptes sous de fausses identités.
Un voisin a également été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête.
Reconnaissant son implication dans cette activité illégale, le principal suspect, qui prétendait vivre grâce au RSA, a avoué avoir commencé à revendre des véhicules volés en novembre 2023.
Il s'approvisionnait pour des montants compris entre 2000 et 3000 euros avant de les revendre après les avoir maquillés et restitués au marché de l’occasion, avec des faux numéros de plaques d'immatriculation.
D'après ses indications, cette activité lui aurait rapporté jusqu'à 5000 euros par mois.
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ensemble des transactions réalisées, mais à ce jour, dix véhicules ont été clairement identifiés comme ayant été maquillés et remis sur le marché.
Certaines de ces voitures auraient même été localisées en Espagne.
Suite à l'accumulation des preuves, ce "garagiste" a été placé en détention, face à des accusations de recel et d’escroquerie, tandis que sa fiancée et sa mère ont également été mises en examen pour escroquerie en bande organisée, bien qu'elles soient sorties libres sous contrôle judiciaire.
L'enquête se poursuit pour établir l'ampleur totale de cette escroquerie.