Un braquage a eu lieu vendredi à Toulouse, où un homme de 27 ans, se présentant en djellaba, a tenté de forcer un employé de la BNP à lui remettre la somme de 3 000 euros, tout en menaçant d'utiliser une bombe.

Les forces de sécurité sont parvenues à le maîtriser sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré.

L'individu, qui ne portait ni arme ni explosifs, a agi sans faire preuve de violence selon les déclarations d'une source judiciaire.

Après avoir passé près de 48 heures en garde à vue, des détails sur son identité et ses motivations sont révélés.

Ce Toulousain, originaire du Cameroun, détient un doctorat en informatique et n'avait jusqu'alors aucun antécédent judiciaire.

D'après un proche du dossier, il aurait cherché à attirer l'attention des médias en réalisant cet acte.

Il a expliqué aux enquêteurs qu'il manquait de financements pour un projet de recherche qui lui tenait à cœur.

Le suspect a été décrit comme "calme" et "conscient de la réalité", affirmant avoir essayé de trouver des soutiens financiers avant de recourir à des mesures aussi extrêmes.

Cette initiative a été perçue comme une forme de communication pour faire connaître son projet, une démarche jugée surréaliste et qui n’a pas trouvé grâce aux yeux des magistrats impliqués dans l'affaire.

Le parquet de Toulouse a décidé d'ouvrir une enquête pour "tentative d’extorsion" et "séquestration".

Les clients et employés de la banque concernés par cette situation ont reçu un accompagnement pour les aider à surmonter le traumatisme engendré par cet événement.

Des mesures de soutien ont également été mises en place par la BNP.