Un procès se tient actuellement pour tenter de faire la lumière sur la tragédie d'Amandine, une jeune fille de 13 ans, décédée en 2020.

Pendant plusieurs mois, elle aurait subi des sévices de la part de sa mère, dans un environnement où elle était séquestrée et dépourvue de nourriture. À son décès, Amandine pesait seulement 28 kg pour une taille de 1,55 m, une image douloureuse qui reste gravée dans la mémoire de son père, qui avait presque perdu tout contact avec elle suite à sa séparation avec la mère.

Lors de l'audience du 20 janvier, Sandrine Pissara, la mère de la victime, a continué à minimiser la gravité des actes qui lui sont reprochés, bien que des vidéos de surveillance montrent les abus subis par Amandine dans l’espace où elle était confinée.

L'avocat de Pissara évoque également la notion que sa cliente n'est pas la seule à porter la responsabilité de cette situation tragique.

Il a été rapporté que les maltraitances dont Amandine a été victime avaient déjà été signalées à plusieurs reprises au juge des enfants, sans qu'aucune de ces alertes ne mène à une mise en protection.

Depuis cet incident, les procédures concernant de telles affaires ont été révisées, avec l'introduction d'un accompagnement par des psychologues pour les intervenants sociaux.