Un ancien surveillant de l'établissement catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, aujourd'hui maire de Jarret dans les Hautes-Pyrénées, fait l'objet d'accusations de violences physiques à l'encontre d'anciens élèves.

Ange Mur, qui a reconnu avoir eu un comportement violent envers des élèves durant les années 1980, est la cible de la colère du collectif Mouv'Enfants, qui demande sa révocation.

Sur le devant de la mairie de Jarret, un village de 300 habitants, des militants ont affiché des slogans dénonçant les actes d'Ange Mur, qui a avoué avoir "distribué des coups".

Ces manifestations visent à soutenir les victimes et à remettre en question la légitimité d'un homme ayant occupé une fonction de surveillance dans le passé, au milieu de récits de gifles et de violence.

Un ancien élève de l'institution, ayant témoigné auprès du collectif, a rapporté une scène bouleversante survenue à la cantine, où il a vu Ange Mur frapper un enfant en le forçant à s'écraser contre une assiette, entraînant une blessure.

En réponse à ces révélations, le collectif Mouv'Enfants a décidé de faire un signalement au procureur de la République de Pau et exige également la fermeture de l'établissement Notre-Dame-de-Bétharram.