La police municipale de Toulouse renforce ses efforts pour lutter contre le trafic de drogue grâce à un système de surveillance par caméras.

Après de nombreuses interpellations, la tranquillité semble revenir autour de la station de métro Jeanne-d’Arc, où des dealers de Pregabaline avaient auparavant pris pied.

Toutefois, une nouvelle activité illégale a émergé dans le secteur, notamment rue Pouzonville, à proximité du lycée Ozenne.

Ce mercredi, en fin d'après-midi, les forces de l'ordre ont activé un dispositif de surveillance qui a montré son efficacité.

Ce système, déjà implanté dans la zone, a été complété par l'utilisation de caméras mobiles.

Les opérateurs au poste de contrôle surveillent les images en temps réel et alertent les patrouilles près des lieux de vente.

Vers 18h, un individu a été appréhendé après avoir effectué une vente de comprimés de Pregabaline rue Pouzonville, grâce à l'intervention rapide de policiers municipaux à vélo.

Simultanément, un autre groupe de policiers a interpellé l'acheteur près de la station de métro voisines.

Les deux protagonistes ont été conduits au commissariat central pour auditions par la police nationale.

La surveillance a également permis de découvrir deux plaquettes de médicaments dissimulées sur un échafaudage d’un immeuble.

Malgré des sanctions relativement clémentes pour ce type d'infraction, les interpellations fréquentes perturbent considérablement les dealers, selon Emilion Esnault, adjoint au maire en charge de la sécurité.

Celui-ci, accompagné de Jean-Luc Moudenc, a assisté aux opérations de la police municipale.

Avec un effectif de 390 agents et un réseau de plus de 600 caméras, la police municipale toulousaine s’affirme comme une « police de proximité », selon le maire, qui ne cache pas sa volonté d’exploiter pleinement les compétences de ses agents dans la lutte contre le trafic de drogue.