Pour assurer la sécurité lors du second tour des élections législatives ce dimanche 7 juillet, de nombreux dispositifs ont été mis en place dans différentes villes de France.

En effet, des renforts de police et de gendarmerie ont été déployés, avec notamment 30 000 policiers et gendarmes mobilisés, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

Les autorités locales redoutent des tensions et ont pris des mesures préventives.

Ainsi, des interdictions de rassemblements et de manifestations non déclarés ont été décrétées dans plusieurs villes. À Paris, la manifestation prévue devant l'Assemblée nationale a été interdite par la préfecture de police en raison des risques de violences.

Des consignes de précaution ont également été transmises aux commerçants, notamment sur l'axe Bastille-République. À Bordeaux, des restrictions sont en place pour éviter les débordements, avec notamment l'interdiction des rassemblements revendicatifs non déclarés et l'utilisation de feux d'artifice.

Des drones équipés de caméras sont également déployés pour surveiller la situation. À Toulouse, les autorités ont interdit toute manifestation non déclarée dans l'hyper centre-ville, anticipant des troubles similaires à ceux survenus lors des élections européennes.

Des restrictions sont en place sur certains boulevards et autoroutes, avec l'autorisation d'utiliser des drones pour assurer la sécurité. À Marseille, un dispositif de sécurité renforcé est prévu pour encadrer une manifestation prévue sur le Vieux-Port.

Les autorités restent vigilantes face à d'éventuels débordements et affrontements, prenant les mesures nécessaires pour garantir la sécurité publique lors de ce scrutin important.