Neuf personnes ont été interpellées à Marseille, Nîmes et Paris dans le cadre de l'enquête sur la mort tragique du jeune Fayed, âgé de 10 ans.

Les suspects, âgés entre 17 et 30 ans, sont tous incarcérés, à l'exception du mineur.

Tous ont déjà été impliqués dans des affaires de trafic de stupéfiants, et leur arrestation a été rendue possible grâce à leurs ADN retrouvés sur les douilles de kalachnikov utilisées lors du meurtre.

Nicolas Bessone, le procureur de la République de Marseille, a déclaré lors d'une conférence de presse que cette enquête s'appuie sur des éléments incontestables provenant des analyses balistiques et ADN.

Les faits remontent au 21 août dernier, lorsque des individus cagoulés ont ouvert le feu à la cité Pissevin à Nîmes.

Le petit Fayed et son oncle se trouvaient à proximité dans une voiture, et ils ont été pris pour cible par erreur.

Malheureusement, le jeune garçon a perdu la vie sur le coup, tandis que son oncle a été blessé par balle.

Cette fusillade serait le résultat d'une guerre des gangs qui sévit dans le quartier, où les trafics de drogue et la violence régnaient en maîtres.

Ces arrestations ont soulagé les habitants de la cité Pissevin, qui était en proie à un climat de peur et d'insécurité depuis cette tragédie.

Depuis fin août, environ soixante CRS ont été déployés dans le quartier pour rétablir l'ordre et tenter de calmer les tensions.