À Marseille, une agitation se fait sentir parmi les résidents du 7e arrondissement concernant l'expansion des terrasses éphémères des bars et restaurants.

Une association locale, Sites & Monuments, critique le manque d'homogénéité de ces installations et leur prolifération à proximité de sites historiques.

Des riverains ont exprimé leur mécontentement en utilisant des termes tels que "parc à chèvres" ou "palette de récupération" pour décrire l'esthétique des terrasses.

Sandrine Rotengle, représentante de l'association, souligne l'absence de coordination dans l'agencement des espaces extérieurs.

Elle indique que dix établissements font l'objet de préoccupations, bien que les commerçants soutiennent qu'ils agissent de bonne foi.

Rotengle accuse les autorités municipales de délivrer des autorisations temporaires sans veiller à une uniformité dans le design des terrasses.

Elle déplore également que certaines configurations rendent difficile l’accès au trottoir en soirée.

De leur côté, les restaurateurs affirment respecter les arrêtés municipaux en ce qui concerne les superficies allouées à leurs terrasses.

Luciana Amado, propriétaire d’un restaurant dans le quartier, précise qu’elle a l'autorisation d'occuper cinq mètres carrés, indépendamment de l'esthétique de sa terrasse.

Qu'elles soient conçues avec des matériaux variés ou de manière artisanale, les terrasses doivent se conformer aux réglementations en place.

Les commerçants qui ne respectent pas ces dispositions risquent une amende pouvant atteindre 1.500 euros.