Hervé, un résident du 4e arrondissement de Marseille, conteste plus de cinquante contraventions qu'il a reçues au cours des deux dernières années, toutes émises par sa voisine, qui est gardienne de la paix.

Il décrit cette situation comme un véritable harcèlement à son égard.

Lors de son passage devant le tribunal de police, Hervé est ressorti choqué par le traitement qu'il a subi.

Les contraventions, dont le montant varie de 35 à 135 euros, incluent plusieurs amendes qui ont été classées sans suite ou qui sont désormais prescrites.

Actuellement, il est en mesure de contester 23 de ces PV.

Hervé s'interroge sur le bien-fondé de sa convocation, notamment pour un tiers des contraventions qui ont déjà été classées.

Il exprime sa frustration à l'égard d’un système qu'il qualifie de "République bananière".

En expliquant sa situation, il se sent victime d'une iniquité, précisant qu'il est harcelé sans que cela ne soit pris en compte, et craint d'être stigmatisé par le ministère public.

Selon lui, plusieurs des contraventions lui paraissent inexactes ou incomplètes.

Par exemple, l'une d'elles mentionne un stationnement illicite sur une voie réservée aux bus, alors qu'aucune telle voie n'existe dans la rue où il a été verbalisé.

Son avocat, Me Aurélien Olivier, souligne l’"acharnement incompréhensible" dont son client fait l’objet, et indique que cette situation placerait Hervé dans un état de "précaire insécurité juridique".

Le ministère public a requis une relaxe sur quatre des contraventions contestées, tandis qu'il demande des condamnations pour les 19 autres.

Le verdict sera rendu le 12 mars prochain.