Les derniers instants d'un match peuvent souvent offrir un spectacle haletant, et celui opposant Montpellier à Castres en Top 14 n'a pas fait exception.

Cette rencontre, qui a tenu en haleine les spectateurs, a vu les Castrais se battre avec détermination lors de la seconde moitié du jeu, s'octroyant ainsi une chance de triomphe dans cet affrontement acharné. À trois minutes du terme, Castres intensifie ses efforts pour franchir la ligne adverse, mais se heurta systématiquement à la défense solide de Montpellier. À la 78e minute, alors que Geoffrey Palis réalise une pénaltouche, son coup de pied est loin d'être maîtrisé, mais permet tout de même d'assurer la touche.

Toutefois, l'équipe de Castres est immédiatement pénalisée, permettant ainsi aux Montpelliérains de respirer un peu.

Une nouvelle touche intervient à la 79e minute.

Les joueurs de Castres tentent de se frayer un chemin à travers un maul, mais la défense montpelliéraine s'avère résiliente.

L'arbitre, M.

Charabas, siffle alors que le chronomètre affiche 79 minutes et 58 secondes.

Au grand étonnement des joueurs castres, il refuse de laisser jouer la dernière mêlée et renvoie les deux équipes au vestiaire.

Cette décision provoque la joie du staff montpelliérain et des frustrations du côté de Castres.

Cependant, M.

Charabas, sous pression, revient sur sa décision : la mêlée doit avoir lieu.

Avec tout à recommencer, Gaëtan Doubrère introduit la mêlée. À la 81e minute, une pénalité en faveur de Castres laisse place à l'espoir sur le terrain.

Malheureusement pour eux, Geoffrey Palis, trop ambitieux, envoie le ballon directement en sortie de jeu.

Les joueurs de Castres se retrouvent alors en difficulté, et Montpellier parvient à s'imposer.

Les tensions sont palpables, et les échanges entre les deux entraîneurs lors de la poignée de main sont empreints d'une certaine animosité.

Joan Caudullo, l'entraîneur de Castres, n'a pas caché son ressenti : "Cette fin de match était horrible". À l'inverse, Arthur Vincent, centre montpelliérain, a qualifié cette rencontre de "bel ascenseur émotionnel", se réjouissant d'une victoire acquise dans des conditions aussi tendues.