Publié le dimanche 05 janvier 2025
Isabelle Perrein, candidate sans étiquette aux municipales de Montpellier, interpelle sur la mobilité et diffuse son message en pleine campagne publicitaire
Isabelle Perrein, qui s'est déclarée candidate aux élections municipales de 2026 à Montpellier sans étiquette, adopte une stratégie de campagne traditionnelle pour se faire connaître.
Notaire de profession, elle a décidé d'utiliser des panneaux publicitaires disséminés dans toute la ville pour diffuser son message souhaitant de "bonnes fêtes aux Montpelliérains", accompagné d'un logo représentant les initiales "AM", symbolisant un lien avec Montpellier.
Au-delà de son image, la candidate, appuyée par la droite, aborde également des enjeux importants, notamment ceux relatifs à la mobilité.
Dans un communiqué récent, elle critique le Guide de la Rue mis en place par la municipalité, qui vise à améliorer la cohabitation entre les différents moyens de transport.
Isabelle Perrein met en avant que les piétons et les personnes à mobilité réduite, considérés comme les usagers les plus vulnérables, ne bénéficient pas de la priorité qu'ils méritent.
Elle souligne aussi le manque de clarté de certaines règles cruciales, comme la sécurité des cyclistes et la signalisation des aménagements.
Elle pointe notamment le terme "vélorue", qui selon elle, échappe à la rigueur du Code de la Route, laissant place à des ambiguïtés quant aux droits respectifs des usagers.
Concernant les panneaux triangulaires autorisant les cyclistes à passer certains feux rouges, elle exprime ses réserves en évoquant le risque d'incitation à franchir tous les feux, ce qui pourrait accroître les tensions et les accidents.
Isabelle Perrein s'inquiète également d'un traitement déséquilibré entre automobilistes et cyclistes face aux amendes, indiquant que les sanctions se concentrent davantage sur les véhicules motorisés, générant ainsi une inégalité dans le respect des règles.
Elle évoque la législation relative au passage piéton pour les cyclistes et les amendes applicables aux piétons sur les pistes cyclables, soulignant les incohérences du système.
Enfin, critiquant ce qu'elle appelle une "volonté dogmatique" de la part de la ville en faveur des deux-roues, elle conclut que le guide en question pourrait bien être perçu comme une entrée vers des désordres dans l’espace public.
L'approche de la majorité municipale sur la question des mobilités douces sera définitivement une thématique majeure de la campagne à venir.