Un Montpelliérain résidant à la Cité Paul-Valéry à Montpellier a été victime d'un squat alors qu'il se trouvait à l'hôpital. À son retour chez lui, il a eu la désagréable surprise de constater que son appartement avait été investi par un voisin, qui en avait profité pour changer les serrures.

Cependant, les agissements du squatteur ne s'arrêtaient pas là puisqu'il avait également choisi d'utiliser ce lieu pour y stocker de la drogue.

C'est lors d'une altercation entre le locataire légitime et l'usurpateur, dans le hall de l'immeuble, que la police nationale est intervenue et a découvert la situation.

Lorsque les fonctionnaires de la brigade anti-criminalité se sont présentés, le squatteur a tenté de se débarrasser des preuves en jetant une plaquette de résine de cannabis.

Cependant, sa fuite fut de courte durée, puisqu'il a été rattrapé chez lui, au premier étage, où il avait également dissimulé huit autres plaquettes, soit au total 900 g de stupéfiants.

En outre, les enquêteurs ont trouvé sur lui 20 g de cocaïne supplémentaires.

Dans le cadre de la perquisition de l'appartement, les policiers ont découvert 430 g d'herbe de cannabis, ainsi que du matériel utilisé dans le trafic de stupéfiants, tels que des balances, des sachets de conditionnement, un couteau et même un gilet pare-balles. À ce stade, le suspect, âgé de 43 ans, a préféré garder le silence face aux enquêteurs.

Il a donc été déféré auprès des autorités compétentes.

Une histoire sordide qui illustre les conséquences dramatiques de ce type de délit, à la fois pour la victime qui a retrouvé son domicile squatté et détérioré, et pour le voisin indélicat qui se retrouve impliqué dans un trafic de drogue.

Une affaire qui marquera sans nul doute la mémoire des résidents de cet immeuble de Montpellier.