Le diocèse de Toulouse est actuellement en émoi en raison de la prochaine performance de la compagnie La Machine, un événement suscitant une vive controverse.

La création intitulée "Le Gardien du Temple - La Porte des Ténèbres", prévue du 25 au 27 octobre, met en avant des symboles jugés "ésotériques" et "satanistes", notamment à travers le personnage de Lilith, la Gardienne des Ténèbres.

Des centaines de personnes se sont récemment rassemblées dans l'église de Saint-Roch à Toulouse pour une messe de consécration dirigée par l'archevêque, Mgr Guy de Kérimel.

Cette cérémonie visait à protéger la ville contre des forces qualifiées de "ténèbres" qui pourraient s’imposer durant les jours du spectacle.

L'initiative religieuse fait suite à des inquiétudes soulevées après l’annonce de cette production, qui inclut des figurines emblématiques comme le Minotaure et Lilith.

L'archevêque, dans un message adressé aux curés, a exprimé son désaccord face à l'iconographie liée à cette œuvre, la qualifiant d'inspirée par des références sataniques et ésotériques.

Le directeur artistique de La Machine, François Delarozière, a réagi à ces critiques en soulignant que bien que le spectacle puisse déranger certains croyants, il véhicule des messages universels.

Selon lui, explorer la thématique des ténèbres à travers un univers mythologique ne constitue pas une glorification de la peur.

Lors de la première édition de ce projet, plus de 900 000 spectateurs avaient assisté à la représentation.

Cette fois-ci, la compagnie attend un public encore plus nombreux, dépassant potentiellement le million de visiteurs.