Dans la nuit du 21 au 22 avril, un incendie a été signalé devant l'entrée de la prison de Nantes, aux alentours de minuit.

Ce sinistre aurait été causé par des détritus et du papier journal enflammés, selon un surveillant de l’établissement.

William Cozic, représentant du syndicat FO Justice, a rapporté que des agents ont constaté le feu près de la porte d’accès aux véhicules.

Des individus cagoulés auraient été aperçus par un membre du personnel, incitant le syndicaliste à exprimer l'espoir que les forces de l’ordre parviennent à les identifier et à les appréhender.

En parallèle, la police a informé les médias qu'aucun dégât n’avait été enregistré durant l'incident.

Deux graffitis apposés avec la mention "DDPF" pour "Défense des droits de prisonniers français" ont été découverts sur le mur d'enceinte de la prison.

Cette signature est liée à une série d'attaques revendiquées par un groupe actif sur la plateforme Telegram, qui a visé divers établissements pénitentiaires en France depuis la mi-avril, y compris des coups de feu et des actes de vandalisme ciblant des agents pénitentiaires.

Jusqu'à présent, l'ouest de la France avait été épargné par ces actes, mais la situation a évolué, comme l’a signalé l’AFP.

Dans la même nuit, plusieurs véhicules de l'administration pénitentiaire ont également été incendiés à Caen, devant les locaux du service pénitentiaire d'insertion et de probation.

Une enquête a été ouverte par les autorités à Nantes pour faire la lumière sur ces événements récents.

William Cozic a souligné que la perception du danger a évolué avec ces incidents, déclarant : "Avant, le danger pouvait être entre les murs, mais maintenant il est partout".