Trois individus ont été appréhendés en flagrant délit de vol de câbles en cuivre, évalués à environ 700 000 euros.

Lors de leur interpellation, les forces de l'ordre ont découvert deux kilomètres de câbles télécom, d'une valeur de 20 000 euros, à l'arrière de leur véhicule.

Ces malfaiteurs, qui cherchaient à extraire le cuivre contenu dans les gaines, avaient ciblé un câble appartenant à l'opérateur Orange dans la région nantaise dans la nuit du 29 au 30 juillet.

Sous surveillance depuis plusieurs semaines, la bande est soupçonnée d'avoir commis un total de 21 vols.

Leur méthode d'opération était bien établie : après avoir sectionné une extrémité du câble, ils l'accrochaient à leur voiture pour tirer de longues longueurs.

Selon un responsable de la police, ce mode opératoire leur permettait d’extraire plusieurs kilomètres de câbles en un minimum de temps.

Les répercussions de ces vols sont significatives, privant entre 200 à 400 clients d'accès au téléphone fixe ou à Internet.

Ce type de délit ne se limite pas aux télécommunications ; un incident similaire a touché la gare de Lille il y a un mois, lorsque le vol de 600 mètres de câbles le long des voies ferrées a entraîné des retards et des annulations de trains.

Ces câbles étaient essentiels pour la signalisation, notamment pour le contrôle des aiguilles.

La valeur du cuivre, qui a grimpé de 6 000 à plus de 10 000 dollars la tonne ces cinq dernières années, motive de plus en plus ce genre de vols.

Des ferrailleurs, peu scrupuleux, sont souvent prêts à racheter ces marchandises volées, aggravant ainsi le phénomène.

Récemment, lors d'un contrôle, des enquêteurs ont mis au jour plusieurs kilos de câbles de cuivre, dépouillés de toute identification, ce qui a alerté les autorités.

Les pertes financières pour des entreprises comme Orange sont considérables, atteignant près de 15 millions d'euros chaque année, bien que la plupart des sociétés choisissent de ne pas divulguer l'ampleur des préjudices causés par ces actes criminels.