L’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Louis Debré, est décédé le 4 mars 2025 à l’âge de 80 ans.

Figure emblématique de la droite républicaine et du gaullisme, il a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Jean-Louis Debré, docteur en droit et ancien élève de l’Institut d’études politiques de Paris ainsi que de l'École nationale de la magistrature, était le fils de Michel Debré, qui a été Premier ministre sous le Général de Gaulle.

Sa carrière politique débute en 1986 lorsqu'il est élu député dans l’Eure.

Il occupe par la suite des rôles de premier secrétaire général adjoint et porte-parole du RPR entre 1994 et 1995, avant de devenir ministre de l'Intérieur de 1995 à 1997.

Entre 1997 et 2002, il dirige le groupe RPR à l'Assemblée nationale tout en étant maire d'Évreux de 2001 à 2007.

Il a ensuite occupé les fonctions de président de l'Assemblée nationale de 2002 à 2007, puis a présidé le Conseil constitutionnel de 2007 à 2016.

Nommé à ce dernier poste par Jacques Chirac, avec qui il entretenait une relation étroite, ce fut son ultime fonction de grande envergure. À l’annonce de son décès, plusieurs personnalités politiques ont exprimé leurs hommages.

Edouard Philippe, maire du Havre, a évoqué un "Gaulliste" et un "élu normand" ayant consacré une partie importante de sa carrière à l’Eure, tout en décrivant Debré comme un "personnage truculent, assez unique".

Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur actuel, a souligné l'impact de Jean-Louis Debré sur les institutions françaises, mentionnant sa connaissance et son dévouement.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a partagé sa tristesse en déclarant que nous perdons un "immense serviteur de l'État".

Elle a également évoqué la présidence de l'Assemblée nationale comme "l’honneur d’une vie" pour Debré, caractérisée par "cinq ans de bonheur absolu".