Normandy Memories : les opposants mettent en doute l'adéquation du projet avec la circulation Selon une étude présentée lors de la conférence des maires de Caen-la-Mer, le projet Normandy Memories serait compatible avec la circulation dans la région.

Cette étude, réalisée par les services de l'agglomération et les porteurs du projet, affirme que la mise en place du spectacle immersif ne poserait pas de problèmes particuliers de circulation à Colombelles et ses environs.

Cependant, les opposants au projet ont exprimé leur opposition argumentant notamment que ce projet, qui prévoit une affluence de 600 000 spectateurs par an, est surdimensionné pour la région.

Le débat entre les acteurs publics et les historiens est vif, comme en témoigne le récent débat organisé par France Bleu Normandie.

Certains maires de l'agglomération ont également émis des réserves quant à la faisabilité du projet.

L'étude réalisée affirme que le nombre maximum de voitures supplémentaires générées par Normandy Memories dans le secteur du rond-point Normandial serait de 1 900 par jour, durant la haute saison. À titre de comparaison, la quatre voies RD403 qui passe actuellement par cette zone voit circuler plus de 18 000 véhicules par jour, sans être saturée.

De plus, le spectacle immersif ne sera ouvert qu'entre avril et octobre, de 11 heures du matin jusqu'à la fin de la journée, soit six spectacles par jour, ce qui permettra d'éviter une surcharge du rond-point aux heures de pointe.

En ce qui concerne le stationnement, un parking silo de 652 places sera construit à l'entrée du site.

Ceci devrait suffire pour accueillir jusqu'à 2 000 personnes simultanément.

Selon l'étude, les nuisances sonores seront minimisées grâce à la construction d'un talus bordurant le site.

Les bruits émis par le spectacle seront inaudibles dans un rayon de 70 mètres autour du site, n'impactant ni les entreprises ni les habitants avoisinants.

Malgré ces affirmations, les opposants ne sont pas convaincus.

Ils défendent l'histoire du site industriel de la SMN, qui a employé jusqu'à 6 500 salariés, et estiment que la restitution spectaculaire de la bataille de Normandie est indigne et ne rend pas justice à cet événement historique.

La décision finale concernant l'accueil ou non du projet sera prise fin novembre ou début décembre, avant le permis de construire et l'enquête publique.