Le samedi 14 septembre, environ 220 personnes se sont réunies devant le palais de justice de Rouen pour apporter leur soutien à Gisèle Pelicot dans le cadre de son procès, dont la reprise prévue lundi reste incertaine.

Cet événement, coordonné par un collectif féministe, visait à dénoncer les violences faites aux femmes et à faire entendre leurs voix.

Des manifestants à Rouen ont souligné l'importance du procès en disant : "Ce procès n'est pas un fait divers." Les associations présentes ont voulu faire passer un message fort, rappelant que Gisèle Pelicot n'est pas un cas isolé.

Une intervenante a déclaré : "Ce n'est pas nouveau, ce n'est pas qu'elle.

Des Gisèle, il y en a plein, et des hommes qui agressent et violent aussi.

Il est temps que la société prenne conscience de la situation." Dominique Pelicot, le mari de Gisèle, est accusé d'avoir administré des substances à son épouse pendant dix ans et d'avoir incité plusieurs hommes, recrutés via un site de rencontres, à la violer.

Les participants à la manifestation ont exprimé leur détermination à faire évoluer les mentalités.

Une manifestante a affirmé : "La honte doit changer de camp.

Les violences sexuelles et les violences au sein de la famille ont été trop banalisées." Un autre participant a déclaré : "Plus nous nous mobilisons et discutons de ces problèmes, plus la justice sera capable de s'adapter et de réagir face à ces violences sexistes et sexuelles." Des hommes étaient également présents pour soutenir cette cause, affirmant leur volonté de se distancier des comportements répréhensibles associés à leur genre.

Parallèlement, d'autres manifestations ont eu lieu à travers la France, dont une au Havre qui a réuni 100 personnes.

La reprise de l'audience pourrait être compromise par des préoccupations concernant l'état de santé de Dominique Pelicot.